Orientalisme 2
La mort de Sardanapale est une huile sur toile de grande taille réalisé par Delacroix en 1827 avant de découvrire le Maroc. Dans l'Antiquité, Sardanapale etait un roi oriental légendaire. La scène représentée par Delacroix raconte l’épisode dramatique de la mort du souverain, dont la capitale est assiégée sans aucun espoir de délivrance, il décide de brûlé sa ville pour empêcher l'ennemi de profiter de son bien (ce qui explique la fumée et le brouillard en haut à droite). Puis il décide de se suicider et ordonne a ses hommes de tuer ses cheuvaux, ses chiens préféres et les femmes de son harem. Sur le tableau le sultan Sardanapale, observe la tuerie qui se déroule sous ses yeux, alongé, nonchalent sur un lit de parade. Il est entouré de tout ce qui durant sa vie a servit à ses plaisires. La calme résolution du tyran, qui semble admirer la scène en spectateur, s’oppose à la violence des tueries qui se déroulent sous ses yeux La ligne oblique de la gauche en haut vers le bas peut representer une sorte de descendance des classes sociales, du sultan à l'esclave. Les couleurs sont sombres, la couleur dominante est le rouge, symbole du désire et de la passion mais aussi du sang. La lumiére provient du haut gauche et se dirige vers le bas droit. Elle éclaire sur son passage le sultan et les femmes agonisant. Dans ce tableau on retrouve les principaux thémes de l'orientalisme. Tel que le harem fantasmé, les combats, les richesses et les esclaves.
En 1832 Delacroix effectua effectua un voyage au Maroc et en Algérie. Il en rapporte des livrets de croquis et d’aquarelles qu’il exploite longtemps. Toute sa vie, Delacroix s'aidant de ses carnets peint des souvenirs du Maroc. Des couleurs nouvelles s'ajoutent à sa palette. Cet unique voyage le hante jusqu'à ses dernieres oeuvres. À Alger, il est autorisé à visiter le harem d’un corsaire turc, une révélation qui lui inspire Femmes d’Alger dans leur appartement,