Où est le pouvoir ?
« Chaque communiste doit assimiler cette vérité : le pouvoir est au bout du fusil »Mao-Tsé-Toung. Le pouvoir, du latin « podere », signifie, avoir la capacité de, être capable de. C’est une représentation abstraite des capacités éventuelles ou effectives d’un groupe, d’une institution, d’un pays ou d’un seul être. D’entités, qu’elles soient concrètes ou abstraites (Dieu). Il symbolise donc le panel de possibilités d’agir de(s) entité(s) concerné(s). Plus le panel est large, plus le pouvoir est considéré comme grand. Pouvoir n’est pas faire, mais avoir la possibilité d’agir. On le qualifie de verbe auxiliaire, car il est au service d’autre chose que lui-même. En effet il est rare d’entendre dire : « je peux. ». C’est ainsi que l’on adosse au verbe pouvoir une action : on parlera du « pouvoir de », comme par exemple le pouvoir de commander, de décider ou encore de créer. Néanmoins, il existe également le Pouvoir en tant que nom et non en tant que verbe : on parle ici du concept global, celui d’une capacité théorique ou réelle d’agir, de réaliser une action ou un acte. Cette capacité à agir fascine depuis longtemps les hommes, et nombreux sont ceux qui l’on exercé ou convoité. Les penseurs, des Grecs aux post-modernes, ont de la même manière porté une attention particulière au pouvoir, étant donné l’attraction qu’il exerce sur l’homme, ainsi que l’influence qu’il a pu avoir dans l’Histoire, ou plus modestement, sur notre quotidien. Et si tous s’accordent sur son importance, il sont peu à se rejoindre quant à sa provenance : mais où réside le Pouvoir ! Il faut tout d’abord se demander si cet emplacement du Pouvoir est fixe. On se demande où « est » le Pouvoir : était il ailleurs auparavant ? En d’autres termes, le pouvoir est il ancré à un emplacement fixe, ou est il mobile suivant les époques et les sociétés ? Dans un second temps, le problème est de savoir si ce lieu est réel, si il existe physiquement, ou si il n’est que abstrait,