Le Pandémonium : jugement de goût.

Architecture fantastique de John Martin

Histoire de l’œuvre :

« Pandémonium » est un mot apparu en 1663 sous la plume de l’anglais John Milton dans Le Paradis perdu.
Pandémonium désigne la capitale imaginaire des enfers où Satan invoque le conseil des démons. Depuis, ce mot est également utilisé pour désigner un lieu où règne corruption, chaos et désordre.
Le Pandémonium, ou capitale de l'Enfer, est découpé en plusieurs parties : au centre, le Palais de Satan qui, selon les traductions, baigne dans des flammes infernales et abrite les pires maux, est l'édifice le plus imposant de ce « plan astral » en enfer. Devant, une sorte de compartiment clos dans lequel Satan invoquerait les pires démons de l'Enfer afin de préparer l'apocalypse.

Tout autour de cet endroit, des rives de lave et des démons inférieurs sont censés garder l'entrée de cet endroit central à l'abri de quelconque problème abyssal.
Il paraîtrait aussi qu'au plus profond du Palais de Satan réside la clé d'un coffre enfoui sur Terre, et dont le mécanisme ne s'ouvrirait qu'avec l'autre clé se trouvant en Eden (au paradis). Ce coffre serait le contenant soit d'une arme puissante, soit de la vie éternelle.

Jugement de goût :

Je trouve cet œuvre très impressionnante. En particulier grâce à cet immense palais en arrière plan, qui soit dit en passant serait le palais de Satan, ce qui me plaît beaucoup, qui est très imposant et très volumineux. De plus cet abîme de lave avec ce soldat dressé devant est spectaculaire car il lève les bras pour dire : armée lève toi ! ... je trouve ce contexte très prenant.

Mes éloges ne s 'arrêtent pas là, car mise à part un décor époustouflant, les couleurs sont aussi très bien sélectionnées. Ces couleurs sombres étaient, pour ma part, le meilleur choix car elles caractérisent bien Satan avec quand même du rouge et du jaune un peu plus flash qui font ressortir la couleur de la lave en fusion, ce qui nous donne