L’apologie de Socrate présente en fait la mort de Socrate comme nécessaire : en effet comme sa la cité veut l’empêcher de poursuivre mission philosophique pour Socrate ne pas accepter de mourir mettrait en contradictions ses propres principes.

Dans le passage que nous allions étudier (40c 41d), Platon nous convie aux derniers instants de la vie de Socrate.

Cependant elle est pour le philosophe le commencement d’une nouvelle vie. On peut ainsi dire que s’il y a encore aujourd’hui de la philosophie actuellement cela tient au sacrifice de Socrate qui fidèle à sa doctrine jusqu’à la mort, préférant subir l’injustice plutôt que de la commettre. Socrate a su faire de sa mort l’apothéose de sa vie et donc faire triompher sa penser en se soumettant a une condamnation injuste.

On peut penser que sa destinée était déjà prévue en effet né le 6éme jour des thargélies, date a laquelle un individu de la cité généralement un mendiant était désigné afin de réparer les fautes de la communauté montre que Socrate serait le bouc émissaire de son temps.

Le passage étudié met en scène non seulement le sort tragique de Socrate mais montre aussi les différences :

• entre le penseur et la cité

• entre le pouvoir politique et la parole philosophique

La condamnation de Socrate n’est certainement pas le signe de la défaite de la philosophie mais l’ouverture du processus de la pensée philosophique.

Nous allons d’abord voir La doctrine de la mort puis si Socrate voulait-il mourir ?

Définitions

Thargélies tel est le nom des fêtes en l’honneur d’Apollon. Elles se déroulaient ainsi : on choisissaient deux pauvres mendiants, l’un représentait les femmes -collier de figues blanches- et l’autre les hommes -collier de figues noires-, on les promenait dans la ville en les frappant avec des branches de figuiers et d'oignons marins, en les lapidant ou en les brûlant, et on finissait par les chasser dans la montagne ou à l'étranger. On pensait alors qu’ils