PAUL ELUARD
La terre est bleue comme une orange
Jamais une erreur les mots ne mentent pas
Ils ne vous donnent plus à chanter
Au tour des baisers de s’entendre
Les fous et les amours
Elle sa bouche d’alliance
Tous les secrets tous les sourires
Et quels vêtements d’indulgence
À la croire toute nue.
Les guêpes fleurissent vert
L’aube se passe autour du cou
Un collier de fenêtres
Des ailes couvrent les feuilles
Tu as toutes les joies solaires
Tout le soleil sur la terre
Sur les chemins de ta beauté.
Paul Eluard, L’amour la poésie, 1929.
Description du poème :
La Terre est bleue comme une orange est écrite par Paul Eluard, il fut publié en 1929. Ce poème est le 7ème du recueil : L'amour la poésie. L’auteur parle des premières années d'amour avec sa femme, ils étaient heureux à cette époque.
La poésie est en vers libre. La plus part des vers ne riment pas, on ne compte pas les même syllabe. Ce poème est essentiellement concentré sur la beauté de l’assemblage de mot avec beaucoup de comparaison, métaphore, symbole…
Structure :
1 à 5 : même les mots ne sont pas assez puissant pour décrire la beauté de l’amour.
6 à 9 : Il décrit la beauté d’une femme précise : sa femme.
10 à 16 : Il décrit la nature pour enfin terminer sur sa passion immense pour elle.
Liens du poème et de la peinture :
Dali, Ma femme nue regardant son propre corps devenir marches, trois vertèbres d’une colonne, ciel et architecture, 1945.
On remarque directement le coté irréaliste des deux œuvres. Dans le tableau la femme regarde son reflet qui est décomposé et trois pilier d’architecture. Dans les grands bâtiments datant de million d’année, il reste des ruines, on peut supposer que les piliers représentent les restes de cette femme dans le monde, elle laissera des traces même après sa mort. Dans le poème, on parle beaucoup d’amour éternel, et de thermes de dimension énorme : « terre (…) soleil ».
La beauté de la femme est représentée. La femme sur le