Pensez vous que la littérature doive forcément chercher ses sources dans le malheur humain ?

1688 mots 7 pages
Sujet de dissertation n°2,
Alfred de Musset affirme « Les plus désespérés sont les chants les plus beaux ». Pensez vous que la littérature doive forcément chercher ses sources dans le malheur humain ?
Vous appuierez votre argumentation sur les œuvres littéraires (roman, théâtre, poésie) que vous avez étudiées ou lues.

Le malheur humain fut le thème de beaucoup d’œuvres littéraires et le sera encore longtemps. Autre fois, c’était un des principaux thèmes de la tragédie grecque. Sous forme de représentations théâtrales similaire à celle de la comédie, elle était caractérisée par un jeu de scène spécifique. Les tragédies grecques ont inspiré de nombreux auteurs dans les siècles suivants, et constituent aujourd'hui une référence incontournable, d’où la fréquence de la reprise de sujets et de personnages propres aux tragiques grecs.
Toutefois, peut-on en déduire que la littérature doit forcément chercher ses sources dans le malheur humain ?
Certes la littérature s’en inspire, et nous étudierons donc les avantages et les raisons pour lesquelles les auteurs choisissent ce thème. Puis nous montrerons par ailleurs, quelles autres thématiques les auteurs utilisent-ils et pour quelles raisons.

Tout d’abord nous verrons quels intérêts ont les auteurs à s(inspirer du malheur humain. De nombreux écrits ont pour principaux thèmes le malheur. Ainsi c’est à travers ce procédé que l’auteur parvient à dénoncer une injustice. En appuyant ainsi sur la condition d’un personnage, cela provoque chez le lecteur un double sentiment de terreur et de pitié. C’est le principe de la catharsis évoqué par Aristote, il a pour objectif de « purger » l’âme des lecteurs. C’est grâce à ce principe que Jean Anouilh s’oppose à un système sous l’occupation allemande au travers du mythe d’Antigone (1944), reprit du texte antique de Sophocle. L’auteur exprime, grâce à Antigone qui s’oppose aux lois de son oncle Créon, roi de Thèbes, la révolte et le refus d’obéissance. Elle risque de braver

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