Pere goriot p215-221
Tout d’abord, dans le début de cet extrait, Delphine vient se plaindre auprès de son père à propos de sa situation financière et lui dit tous ses malheurs sans penser que cela pourrait le blesser. Elle raconte le « marché » conclu que son mari lui a proposé, qui consiste à Delphine d’accepter de l’aider dans des affaires illégales en étant son prête-nom, ce qui veut dire qu’elle a dû mettre toute sa fortune entre les mains du baron qui est considéré comme un « homme à s’enfuir avec tous les capitaux », et en échange, il ferme les yeux sur la liaison qu’elle a avec Eugène de Rastignac. À l’égard de son mari, Delphine ressent de la haine, de l’horreur et du mépris (« […] je le hais et le méprise » p.215). N’ayant pas d’autre choix, elle accepte, et fait recours à son père, comme le fait Anastasie, en profitant de son amour paternel.
Ensuite, arrive Anastasie qui se plaigne à son tour de ses problèmes qui ont été sujet de rumeurs à propos de ses bijoux vendus. Puis elle raconte la scène terrible où son mari lui a exigé de lui avouer la vérité : elle a vendu ses bijoux à elle et les diamants offerts par la famille de M. Restaud pour « sauver la vie de Maxime », et tout son « bonheur ». Et en plus de cela, il faut qu’elle trouve encore « douze milles francs » pour éviter à son amant, qui un voyou, un joueur, et qui lui fait du chantage afin de lui extorquer de l’argent, de prison. Après cet aveu, son mari met en jeu « leurs enfants ». Alors Anastasie connait non seulement l’échec de ses amours, mais aussi l’échec conjugal. Elle a sacrifié « fortune, honneur, repos, enfants ». On peut la considéré comme son père qui est près à tout pour leur amour. Toute démunie, Anastasie se