Petits classiques de larousse -caprices de marianne-
L’œuvre à l’examen
Par Yves Bomati
Petits Classiques Larousse
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Les Caprices de Marianne de Musset
A l’oral
Le sujet développé dans le petit Classique sur la scène 2 de l’acte 1 va au delà d’un plan de réflexion. Nous n’y reviendrons pas. En revanche, les autres sujets suggérés pour les questions d’oral méritent quelques développements pour être mieux appréhendés. 1er sujet : Les Caprices de Marianne : drame, comédie ou tragédie (les mouvements littéraires, théâtre : genres et registres) - Musset entre classicisme et romantisme On se reportera à la page 00 dans la partie « genres et registres ». Le sujet permet de faire le point sur le mouvement romantique et ses évolutions. Il existe peu de romantiques purs dans la mesure où, comme pour le classicisme, les auteurs dépassent les mouvements auxquels les critiques les rattachent trop souvent par simplification pédagogique. Certes, Musset est aussi un romantique, surtout dans l’expression poétique des « Nuits » et dans l’exacerbation de l’expression du « moi ». Son théâtre est en revanche beaucoup plus complexe, d’autant que d’emblée, l’écrivain se place à côté de la mêlée des romantiques de 1830. La bataille d’Hernani, menée par Théophile Gautier, le concerne à la marge. Il décide de ne pas imposer ses vues sur scène puisque sa pièce La nuit vénitienne a été sifflée. A vrai dire, s’il est sûr que les partis pris romantiques ont permis à une cabale très classique et très hostile de s’exprimer, la malchance de l’actrice principale y est aussi pour beaucoup. En effet, s’étant adossée à une barrière fraîchement peinte, elle se présenta devant le public hilare « toute bariolée de carreaux verdâtres, depuis la ceinture jusqu’aux pieds ». - Les Caprices de Marianne, tout ensemble drame, comédie et tragédie La pièce tient du drame par ses personnages qui mêlent les classes sociales (bourgeois, nobles et valets), par sa structure générale qui se développe en trois phrases