Peut-on agir inconsciemment?
L'inconscient évoqué implique une réflexion sur ce qui est au contraire irréfléchi et incontrôlé, qui de ce fait, ne correspond pas aux normes habituelles établies par la conscience humaine lucide de ses actes.
Ainsi agir inconsciemment c'est adopter une disposition hors des normes auto-régies ou par extension mises en place par une autorité supérieure
Vient ici la question du pouvoir qui fait directement référence à la capacité d'agir, cette capacité étant tout à fait liée à la notion de conscience on se demandera dans quelles conditions s'applique la légitimité d'une action réalisée inconsciemment et en quoi cette légitimité n'est que subjective car contrôlée par la conscience faussement aphone dans l'inconscient.
C'est pourquoi on montrera où se placent les limites d'un acteur conscient et dans quelles notion ce dernier devient inconscient et en quoi le bon droit de cet inconscient est fonction de la conscience, donc purement partial et artificiel.
L’homme est le seul être vivant doté d'une conscience, philosophiquement parlant.
En effet contrairement à la définition biologique du terme où la conscience est un éveil et un prise en compte de soi par rapport à la perception de l'environnement et le milieu dans lequel le sujet évolue, pareil à tous les animaux, la conscience philosophique, elle, est propre à l'Homme.
Cette seconde notion de conscience diffère dans le sens où l'homme est seul capable de mener une introspection et d’interagir avec son environnement sans pour autant suivre l'instinct naturel auquel les animaux sont soumis.
C'est donc cette conscience qui permet à l'homme d'être déci dataire de ses actions le rendant libre de ses instincts premiers
Ainsi si l'homme est conscience, sur quoi se base la conscience qui est par conséquent directement responsable des actes de l'homme ?
C'est dans cette réflexion que se place la notion d'inconscient. Selon Freud la conscience est-elle même soumise à une