Peut-on reconnaitre pour maitre l'un de nos semblables?

1136 mots 5 pages
Sujet : Peut-on reconnaître pour maître l’un de nos semblables ?

Tiré du latin magister : celui qui dirige, le terme maître employé au sens propre est une personne qui commande, gouverne ou exerce une autorité. Il implique nécessairement le rapport entre une conscience dominante et une conscience dominée. Dans l’antiquité, il caractérisait une personne possédant un ou plusieurs esclaves. De nos jours, il est également attribué à une personne enseignant un savoir spécifique. Peut on légitimer l’établissement de l’un de nos semblables en tant que maître ? Quels seraient alors les critères permettant de mesurer la valeur d’un Homme que l’on considérerait comme son supérieur ? Par ailleurs, la notion de domination n’est-elle pas inhérente à l’homme ? Quels peuvent être les dangers que soulève la présence d’une conscience dominante qui serait notre semblable ? Le problème serait ici de reconsidérer la valeur d’un maître pour comprendre si la présence d’un tel individu n’est pas nécessaire à l’humanité. Nous tacherons d’abord de comprendre pourquoi la seule considération d’une grandeur d’établissement ne peut suffire à la mise en place de l’un de nos semblables comme notre maître légitime. Ensuite, nous verrons pour quelles raisons l’établissement d’un tel ordre est nécessaire à l’Homme. Nous verrons enfin dans quelles conditions de tels rapports peuvent être un moteur pour l’humanité. L’enjeu de cette réflexion serait donc de reconsidérer la position d’une conscience dominante par rapport à une conscience dominée chez l’Homme pour en légitimer l’existence.

De droit, et ce en regard de l’article 1 de la déclaration universelle des droits de l’homme et du citoyen de 1948 : « tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droit ». Ainsi, il n’existerait pas de moyen légitime de déterminer l’un de nos semblables comme supérieur aux autres Hommes. On peut remarquer que dans le passé, l’esclavage a été très longtemps

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