Peut-on souhaiter ne pas travailler?
Aujourd’hui en France nous vivons dans un pays complétement dicté par le capitalisme ou le travail et la recherche de profil semble être une évidence. L’ex-président, Nicolas Sarkozy lui-même prône le bien fait du travail, « travailler plus pour gagner plus », disait-il… Cependant depuis 2008 et le krach boursier, le chômage n’a cessé d’augmenter, aujourd’hui il atteint des records, en effet 11% de la population française active est au chômage. Mais est-ce que tous recherchent du travail ? Est-ce que le travail doit-être le seul but d’un individu ou d’une société ? Est-il possible de ne pas travailler ? Toute la question se pose alors de savoir dans quelles mesures nous pouvons souhaiter ne pas travailler.
Cette question soulève l’idée d’une possibilité d’une légitimité, voire d’un devoir de l’individu à le faire. Le sujet « on » sous-entend à la fois l’individu lui-même et l’ensemble des humains. Parallèlement à la question de la possibilité, l’idée de souhait, de désir est évoqué. La notion de travail signifie l’activité par laquelle l’homme produit ses moyens d’existence, soit de manière directe : en tirant de la nature ce dont il a besoin, en transformant la matière première en objet qui lui sont nécessaires. Soit de manière indirectement : par l’intermédiaire d’un salaire ou d’une rémunération, qui lui permet d’acheter les objets nécessaires à sa survie. Le travail renvoi aussi à l’idée de pénibilité et d’effort, car historiquement il est associé à la punition de Eve et Adam par Dieu car quand ils ont mangé le fruit défendu, Dieu les a punies pour Eve à enfanter dans la douleur soit traduit par « le travail d’une femme à accoucher », et pour Adam à « travailler à la sueur de son front ».
Il parait difficile de remettre en cause la base de notre société, mais n’existe-il pas des sociétés ou la notion de travail n’existe pas ? Est-ce que le travail est si légitime ? Apporte-nous-il vraiment quelque chose ? et la réalité