« Le destin de son amour »

Parlant du destin et du future d’une personne, plusieurs croient qu’il est résultat de leurs propres choix et actions entrepris, tandis que d’autres croient que ce sont des forces divines qui en aient le contrôle. Dans l’œuvre théâtrale tragique, Phèdre, écrite en 1677 par Jean Racine, l’auteur est en effet inspiré par ces deux croyances. Par rapport à Phèdre et son amour, Racine la laisse tourmentée par un conflit qui parvient lorsque les deux croyances n’ont pas seulement une influence sur le destin, mais viennent à s’opposer. Phèdre devient alors déchirée entre le destin qu’elle tente avoir et contrôler, et son impuissance face au sort apporté par les forces divines au sujet de son amour pour Thésée et pour Hippolyte.

En premier lieu, par rapport à son amour pour Thésée, Phèdre est laissée avec une tension causée par un conflit entre son désir de contrôler et son impuissance face aux forces divines. Tout d’abord, étant amoureuse d’un homme autre que son mari, Phèdre a dû être tourmentée d’émotions qui ont dû apporter de la confusion. La gradation : « je languis, je brûle pour Thésée » (l. 634) est une preuve que Phèdre a sans doute des émotions fortes envers Thésée. Cependant, ceci se contredit, montrant que Phèdre éprouve aussi des émotions inévitables pour son beau fils, avec l'accumulation : « il avait votre port, vos yeux, votre langage. » (l. 641) Quoique ce secret honteux la dévorait, Phèdre a gardé ses émotions envers Hippolyte secrètes, jusqu'à ce qu’elle devienne veuve. La mort de son mari lui apportait une opportunité d’un contrôle sur sa vie et ses émotions qu’elle n’avait pas lorsque Thésée était toujours vivant. D’autre part, pouvant enfin être libre à laisser son cœur aimer véritablement, les forces divines lui privaient de cette liberté. En discutant

avec Hippolyte au sujet de la mort de Thésée, son père, Phèdre démontre qu’elle avait accepté la mort, malgré son amour pour cet homme. Les paroles : « en