Philo conscience
Les automatismes neurophysiologiques dont la plupart sont innés, tels que la respiration, les battements du cœur, la digestion.
Les actes réflexes tels que l'accoutumance visuelle le mouvement des paupières, le réflexe de la tétée chez le nourrisson etc..
Les automatismes sensori-moteurs, innés ou acquis tels que la marche, l'équilibre, les mouvements des bras et des mains, etc.
Ces faits ne présentent pour la réflexion philosophique que peu d'intérêt : ils relèvent du corps et ne sont en rien différents de ceux que nous pouvons observer chez les animaux. - Les faits pré-conscients
Ce sont les faits qui sont momentanément non conscients, mais susceptibles de devenir conscients. Au premier chef nous pouvons citer le langage, dont les structures ne sont pas conscientes même dans la parole, mais qui sont susceptibles de le devenir quand, par exemple, nous butons sur une difficulté linguistique. On peut citer aussi la mémoire : nos souvenirs ne nous affectent pas tous en même temps et attendent une orientation active de notre attention pour devenir conscients ; sur le même modèle, on pourrait également citer la perception et en particulier "l'étroitesse du champ perceptif" dont parle William James[1]
Ces faits relèvent de l'activité intentionnelle de la conscience et ne constituent donc pas notre sujet ici. - Les faits inconscients proprement dits
Nous proposons de restreindre le concept à ces seuls faits. Nous appellerons donc inconscient l'ensemble des perturbations de l'activité consciente ; ces faits échappent à la prévision, au contrôle et volonté du sujet conscient. On citera : - Les symptômes névrotiques - Les comportements compulsifs ("T. O. C."[2]) - Les actes manqués (lapsus, oublis involontaires, pertes ou bris