Philo desir
Enfin pour conclure, je dirais que désirer nécessite la souffrance, car une plénitude dans le désir amènerait le cercle infernal menant de la souffrance du désir à l'ennui de la satisfaction jusqu'à la souffrance d'un nouveau désir à se rompre, donc le désir n’agirait plus en tant que moteur de l’homme, l’homme n’aurait plus de buts. Ainsi l’insatisfaction dans un quelconque désir n’est que la continuité de tous les autres désirs. Quoique l’on désire, le manque, l’insatisfaction et la souffrance sont partout présents.
Introduction
Définissons tout d’abord le terme de désir. Au sens général les désirs sont des pulsions qui tendent vers la possession, mais qui n’ont pas d’objet fixe. Ces désirs sont innombrables, infinis même et divers. C’est pourquoi la plupart d’entre eux sont refoulés dans notre inconscient, de telle sorte que nous n’en soupçonnons pas l’existence : en effet ces pulsions sont souvent contradictoires, leur application n’est absolument pas envisageable dans la réalité ; elles peuvent encore relever du domaine d’un interdit très fort ; le conscient fait encore des choix, leur attribue une importance plus ou moins grande, voire nulle, dans notre vie, les hiérarchise…
Le désir fait il nécessairement souffrir ? De toute façon on ne peut pas vivre sans désir. Le désir est indispensable dans la vie de chacun. Mais dans la réalité peut on dissocier le désir de la souffrance ? Tout d'abord nous verrons le conflit entre désir et réalité puis nous verrons que l'on peut désirer sans souffrir et que l'on peut souffrir de ne pas désirer.
Désir et réalité
Le désir, étant donné qu'il ne tient pas compte des obligations que nous impose la réalité, entre en conflit avec elle. Le problème se pose souvent à nous : Que choisir ? Que faire ? …
Notre désir ou nos obligations se disputent et tentent de se faire, chacun de leur côté, entendre, écouter et obéir. Souvent, nous préférons choisir notre désir, plus attrayant, plus réconfortant, non sans