Philo puis je savoir qui je suis
Introduction
Problématique
I) La conscience comme garantie d’un rapport fiable à soi-même.
A] Qu’appelle t’on conscience
B] DESCARTES. Coïncidence de la pensée et de la conscience
C] Unité, Unicité et Identité de soi en tant que sujet
D] Conscience de soi et réalisation de soi
II) Mais ce que je suis ne saurait se réduire à ce dont j’ai conscience
A] L’analyse des « petites perceptions »
B] La mise en évidence d’un inconscient psychique profond
Analyse de la question. Aboutir au problème philosophique qu’elle pose.
Introduction
Si on veut reformuler la question -> Est-ce que j’ai la possibilité, les moyens de me connaitre moi-même, de saisir mon être en vérité, de ne pas me m’éprendre (se tromper) sur moi-même.
La tentation première est de répondre plutôt positivement car « je suis » indique que je parle en mon nom et que je ne doute pas du fait que je m’appartiens à moi-même. L’expression « qui je sui » indique l’idée que je peux décliner mon identité, parler de moi, me caractériser et spontanément je ne doute pas beaucoup de qui je suis. Je sais ce que je veux, mes pensées à moi. En fait, à y regarder de près on remarque d’un certain nombre de problème apparaissent dans la question.
1) La notion de certitude qui accompagne le verbe savoir. C’est un problème car il y a un risque d’erreurs, dans nos jugements, risques aussi de croire, savoir plus que l’on ne sait véritablement. Problème également de l’illusion.
2) Le « qui ». Ce terme renvoi à la notion d’identité qui en faite va très loin. Ce « qui » englobe l’origine, son tempérament, son caractère, sa personnalité, ses croyances, son contexte social / culturel / historique. Il en ressort l’idée d’une très grande complexité, ce sera très