3. Ce qui fonde la possiblité de la décision : la vie humaine comme vie selon le “logos”

Classiquement, l’être humain est définit comme doué de raison, ce qui implique une distinction par rapport à l’animal. Cette raison, appelée “logos” par les grecs, nous permet de comprend la réalité et à y agir. Mais notre action est motivé par des désirs, et elle peut donc parfois s’opposer à ces désirs. Logos est le terme utilisé pour définir la manière dont les humains peuvent être présents et attentifs à ce qui les entoure.

“Le simple fait de vivre est de toute évidence une chose que l’ Homme a en commun avec les végétaux; or ce que nous recherchons, c’est ce qui est propre à l’ Homme. Nous devons donc laisser de côté la vie nutritive et de croissance. viendrait ensuite la vie sensitive, mais celle là apparaît commune avec les animaux. Reste donc une certaine vie de l’âme consistant en une conduite selon le logos.” - Aristote, Etique à Nicomaque

Finalement, Aristote écrit dans le premier livre de la Politique que l’être humain est “ l’être humain doué du logos”, ce qui signifie qu’il est un animal rationale (doué de la raison).

4. Vie comme processus vital et vie humaine

Le terme “bios” désigne la vie humaine, alors que “zoê” évoque le processus vital. Le texte d’Hana Arendt traite de la différence entre les deux. On parle de « bios » lorsqu’il s’agit de la vie humaine individuelle constituée d’une histoire personelle particulière. Cette vie humaine est orienté vers un certain accomplissement que l’on va nommer « bonheur ». Au contraire, « zoê » définit seulement le fait d’exister en tant que vivant, sans se pencher sur la particularité de chacun .