Philo

442 mots 2 pages
Le terme de fatalisme est formé sur la racine fatum[1], qui désigne en latin « destin », comme le terme fatalité. Est donc « fataliste » celui qui croit à une nécessité fatale, c’est-à-dire exclusive de toute liberté et s’imposant irrémédiablement à l’homme. Au sens commun, le fatalisme désigne par conséquent la croyance en la détermination des événements (prédéterminisme) par des causes indépendantes de la volonté humaine, qu’il s’agisse de Dieu, de la nécessité naturelle ou des lois gouvernant l’histoire. En une moindre mesure et dans un registre moins philosophique, peut être fataliste celui qui se sent voué à l'échec, qui laisse le destin suivre son cours, abandonne un combat, quitte une situation délicate, se rend (reddition) à un combat etc. Il est défaitiste et pense que le destin contre lui est déjà tracé. Pessimiste, il peut recourir au suicide.

Le déterminisme est une notion philosophique selon laquelle chaque évènement est déterminé par un principe de causalité.

Le déterminisme ne devrait pas être confondu avec le fatalisme ni avec le nécessitarisme. Le nécessitarisme affirme la nécessité des phénomènes en vertu du principe de causalité, qui fait que, les mêmes causes produisant les mêmes effets, rien n'arrive qui ne soit nécessaire et qui ne pouvait être prédit de toute éternité. Si le nécessitarisme relève essentiellement de la philosophie, le déterminisme relève au premier chef de la science. On peut le définir comme la nécessité des phénomènes par le principe de causalité, d'après une loi physico-mathématique qui fonde le caractère prédictif des événements. La distinction pourra sembler subtile, mais ce qui démarque fondamentalement le déterminisme du nécessitarisme, c'est que la nécessité déterministe n'est pas une nécessité philosophique ou spéculative, mais une nécessité calculable en fait, en droit ou, du moins, en hypothèse. Voir l'article fatalisme sur ce qui le démarque du déterminisme.
On distingue schématiquement le déterminisme

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