On peut donc sans difficulté dire que l'homme est un sujet en un sens différent de l'animal, c'est un sujet moral, capable de former l'idée du Bien et de la respecter.lisme, etc. On peut aussi évoquer Pascal ici : la pensée est ce qui constitue la dignité de l’homme, ce qui le distingue radicalement de tout ce qui existe. En ce sens donc la conscience ne définit-elle pas l’homme ? Enfin qui dit dignité dit moralité. La conscience, comme conscience de soi, n’est-elle pas ce qui fait de l’homme un être moral, capable de se juger ? La morale de l'homme a quelque chose de spécifique, elle s'organise de façon réfléchie. Ainsi, lorsque l'être humain agit pour la justice, il agit pour quelque chose dont il forme une idée et vers laquelle il peut se tourner avec une intention libre, ce qui est tout à fait différent. Lorsque, par exemple, l'empereur Alexandre fait preuve de magnanimité (grandeur d'âme) quand il refuse d'être le seul à se désaltérer devant ses troupes assoiffées (ils sont alors en campagne et en plein désert, des étrangers offrent un casque d'eau à Alexandre), il le fait en vertu d'une idée On peut donc sans difficulté dire que l'homme est un sujet en un sens différent de l'animal, c'est un sujet moral, capable de former l'idée du Bien et de la respecter.lisme, etc. On peut aussi évoquer Pascal ici : la pensée est ce qui constitue la dignité de l’homme, ce qui le distingue radicalement de tout ce qui existe. En ce sens donc la conscience ne définit-elle pas l’homme ? Enfin qui dit dignité dit moralité. La conscience, comme conscience de soi, n’est-elle pas ce qui fait de l’homme un être moral, capable de se juger ? La morale de l'homme a quelque chose de spécifique, elle s'organise de façon réfléchie. Ainsi, lorsque l'être humain agit pour la justice, il agit pour quelque chose dont il forme une idée et vers laquelle il peut se tourner avec une intention libre, ce qui est tout à fait différent. Lorsque, par exemple, l'empereur Alexandre fait preuve de