Écrire sur l’inconscient et le mythe c’est aborder un sujet qui constitue un des plus abondant et même des plus lourds débats de la réflexion humaine. L’inconscient vient de la « préhistoire », en effet avant Sigmund Freud, de nombreux auteurs depuis Platon s’étaient posés la question de cette paradoxale activité clandestine de l’esprit, qui était un sujet totalement inconnu. Leibniz avait mis en évidence l’existence et l’influence sur nos décisions de « perceptions insensibles » infiniment petites dont la somme constituait précisément la perception consciente. Cependant nous savons de nous-mêmes et grâce aux théories de certains philosophes qu'il y a la possibilité que l'inconscient soit bien une partie de soi. On attache traditionnellement la découverte de « l’inconscient » à Sigmund Freud, médecin mais non philosophe. Le sens qu’il a donné à ce concept dans sa politique de médecin s’est imposé chez les intellectuels. Mais le mythe vient s’introduire entre ses auteurs et ses découvertes, le mythe, du latin « Muthos » qui est fait de récit populaire, mensonges et fables. La pensée mythique n’est pas qu’un lointain souvenir, elle est toujours active et appartient à une tendance très essentielle de l’humain. Toutefois, certains lui donnent une telle réalité qu’il semble qu’elle soit toujours « vivante» et qu’à les écouter, elle devrait concrètement se réaliser dans le présent. Nous sommes douteux face aux théories contradictoires ou parfois complémentaires des philosophes de l'inconscient. Est ce que l’inconscient psychique est une invention de Freud ou est-il une réalité ? L'inconscient n'est-il qu'un mythe ?
Freud émet l’hypothèse que l’inconscient existe. En effet, dans le cadre de sa pratique médicale, Freud a observé que le comportement tout à fait incompréhensible de certains de ses patients s’éclairait à condition de supposer en eux une activité mentale inaperçue d’eux-mêmes. Pour exemple, pour s’expliquer pourquoi tel patient souffre d’angoisses