Philosophie-terminale s : l'inconscient
1. La découverte philosophique de l’inconscient :
DESCARTES identifiant conscience et psychisme pose d’un côté la pensée qui se pense, le cogito et de l’autre les mécanismes corporels. Ce dualisme cartésien ne fait aucune place à l’inconscient.
LEIBNIZ (philosophe All.) parle de petites perceptions non-conscientes. Ex : Quand je me promène au bord de la plage, ma perception consciente du mugissement des vagues n’est-elle pas le fruit de bien d’autres choses ? En vérité, mille petites perceptions que je ne saisis pas clairement concourent à la perception de l’ensemble. ( La conscience claire et transparente n’est qu’un degré et un passage.
NIETZSCHE voit dans la conscience un organe secondaire et même inutile : « Tout le « conscient » est d’importance secondaire » La Volonté de puissance.
2. Définition de l’inconscient :
FREUD affirme, que dans la vie psychique, il y a plus d’inconscient que de conscient. Il définit l’inconscient comme un refoulement. L’inconscient qui désigne un des systèmes de l’appareil psychique contient des représentations refoulées, c’est-à-dire des productions mentales que la censure, barrage sélectif engendré par l’éducation, la société et l’expérience, maintient hors du système conscient. Refoulement : opération par laquelle le sujet repousse dans l’inconscient des représentations susceptibles de provoquer du déplaisir à l’égard d’exigences créées, généralement par notre formation première. FREUD ds sa seconde théorie du psychisme (1920), affirme que le sujet est l’unité de 3 termes : - Moi : conscience claire - Ça : inconscient fait de pulsions (« ça a été plus fort que moi ») - Surmoi : intériorisation des interdits parentaux qui sont eux-mêmes le relais des interdits sociaux.
Première conception de FREUD (1900) : le conscient, l’inconscient et le préconscient.