Philosophie TRAVAIL INDIVIDUEL
Travail Individuel
Présenté à :
Anne Ghiglione
Par :
Danièle Bien-Aimé
Université de Montréal
7 avril 2015
1. Expliquez la vision bouddhique de soif ou attachement en la reliant au contenu des Quatre nobles vérités énoncées par le Bouddha lors de son sermon de Bénarès. (1 page, 5 points).
Le Bouddhisme, une religion ou une philosophie, donne une vision de la vie qui est distincte des autres religions telles que le Christianisme, Judaïsme, etc. N’ayant aucune louange à un seul dieu ou un paradis pour y vivre éternellement, les êtres vivants cherchent à se délivrer du cycle du samsarâ (le cycle des renaissances). Avec la quête d’existence, l’individu doit avoir une prise de conscience que tous les phénomènes (les dharmas) ne sont pas constants et ont une fin. Tout phénomène est impermanent. Au 6e siècle av J-C, le Bouddha, lors de son sermon de Bénarès, a énoncé les Quatre nobles de vérité en tenant compte de cette réalisation. La première vérité mentionne que l’impermanence est la souffrance. La vie dans un espace temporel et spatial n’est jamais éternelle et tout est illusoire. Elle se transforme à travers le temps, il y aura éventuellement une cessation de vie, la mort, jusqu’à la prochaine renaissance et ainsi de suite. Pour éviter ce processus, il faut trouver l’origine de la souffrance, la deuxième vérité. Elle est liée des douleurs dû à des insatisfactions constantes, l’attachement des choses, des phénomènes ou du moi ce qui pousse vers aux actes karmiques. Sans se débarrasser de cette soif, nul ne pourra pas atteindre la bodhi (l’Éveil) vers la voie de la délivrance. La cessation de la souffrance est la troisième vérité dont il explique qu’il est possible de se guérir de cette douleur. À l’aide des expédients salvifiques, il sera possible d’atteindre un état de non renaissance et de délivrer de la roue du samsarâ. Afin d’éviter l’accumulation des actes qui pourraient nuire à la délivrance du