Philosophie vérité/illusion
Faut-il toujours préférer la vérité à l’illusion ?
La vérité et l’illusion sont deux termes contradictoires, l'un fait office de qualité, conforme à l’idée que l’on se fait d’un projet, par opposition à l’erreur tandis que l'autre est une interprétation erronée d’une sensation réellement perçue. Ces deux termes ne peuvent donc être utilisés en même temps sauf dans le cas où l'illusion peut se confondre à notre propre vérité. Car le fait de croire à notre propre vérité peut conduire à l’illusion sur le référentiel de nos pensées. La vérité est donc synonyme dans ce cas de l’illusion. La philosophie va émettre un travail de recherche de la vérité et sur les conditions sur lesquelles nous pourrons affirmer qu’un jugement est vrai. La limite entre la vérité et l’illusion est-elle objectivement perceptible ? Ne s’agit-il pas alors de tendre vers la réalité plutôt que de courir vers des certitudes qui peuvent s’avérer être erronées ? Dans un premier temps, nous verrons qu’il existe différentes formes de vérité telle que la vérité universelle et la vérité relative puis nous finirons par nous intéresser aux différentes formes de l’illusion.
La vérité absolue, en logique, en mathématiques c'est l'accord de l'esprit avec ses propres conventions. Il faudrait pourtant éviter l’emploi de cet adjectif d’ »absolu » car dans l’absolu rien n’est absolu puisque celui qui défini l’absolu est l’homme, ce dernier n'étant pas omniscient, il lui est donc impossible d'avoir une réelle connaissance des limites des choses et peut devenir obsolète à cause des nouvelles découvertes scientifiques. Egalement appelée « vérité universelle », « vérité consensus » ou encore « vérité formelle », elle ne comporte aucune restriction ou réserve, elle est valable pour tous et en tout temps. Elle s’oppose au relatif et ce qui est « absolu » n’est pas considéré comme un rapport à autre chose. Est universel ce qui existe indépendamment de toute autre chose, ce qui ne dépend que de