Philosophie d'optimiste
Il est donc légitime de parler de l’optimisme de Leibniz, l’optimisme désignant ici la conception selon laquelle le monde est le meilleur des mondes possibles : entre une infinité de mondes possibles, il y a le meilleur de tous et c’est le vrai monde actuel.
A celui qui poserait la question : « le monde n’est-il pas, néanmoins, riche de maux ? »…
- Leibniz répond que toute douleur ou inquiétude sont les conditions mêmes du plaisir et du bonheur.
- Le plaisir, en effet, ne procède pas d’un cours uniforme, lequel enfanterait l’ennui.
- Le plaisir, ce sentiment de perfection et cet avancement vers le bonheur, provient d’une victoire sur quantité de demi-douleurs qu’on finit par apaiser en satisfaisant son désir.
- Quant au bonheur, il ne consiste jamais dans une pleine jouissance, où il n’y aurait plus rien à désirer, mais dans un progrès perpétuel vers de nouveaux plaisirs et de nouvelles perfections.
Le mal, la douleur, l’inquiétude, autant de conditions du bien, autant de raccourcis vers une plus grande perfection.
- Tel est l’optimisme de Leibniz, qui voit, en particulier, dans l’inquiétude, ensemble de sollicitations imperceptibles qui nous tiennent toujours en haleine, une promesse de plaisir et une annonce de perfection.
Conclusion du cours sur Leibniz
Ainsi, selon l’optimisme leibnizien, le mal n’est que l’ombre du bien. Leibniz, ce grand conciliateur et « harmonisateur », nous décrit un univers pétri de cohérence où le mal perd toute positivité. Résolument optimiste, Leibniz a tenté d’enseigner l’espoir dans une époque de guerre et de déchirement intellectuel et