philosophie

350 mots 2 pages
« Je ne suis pas spinoziste, parce que je ne peux pas croire que je suis un bloc de lave sur la lune ». Fichte, en qualifiant ainsi l'éthique de Spinoza, exprimait de façon un peu provocatrice le fait qu'un débat indécidable traverse l'histoire la philosophie au sujet de la question de la liberté : il semble y avoir autant d'arguments en faveur de la thèse d'un homme libre cause de son action et en faveur de la thèse réciproque d'un homme causé par l'ordre des faits et incapable d'agir librement. C'est, d'une certaine façon, le problème que pose le texte qui est ici soumis à notre étude. En effet, en distinguant les deux vues « classiques », l'auteur tente de montrer ce qu'il y a d'indécidable dans la position de la conscience humaine, qui se vit à la fois comme le produit des choses (elle est entièrement déterminée) et comme un « empire dans un empire », c'est-à-dire comme libre d'influer sur l'ordre de son action dans les choses. Ce qu'il y a de problématique dans ce texte est justement le fait qu'il ne cherche pas à décider. En ce sens, si le philosophe justifie le fait que la position de l'homme est indécidable, et qu'il est nécessaire de poser de façon concurrente l'hypothèse déterministe et l'hypothèse de la liberté, est-ce que cela ne revient pas à justifier toutes les situations possibles et à condamner toute compréhension de la situation de l'homme ? La position défendue n'est-elle pas trop dangereuse, en ce qu'elle autoriserait à expliquer l'existence humaine à la fois par la liberté et par le poids des choses, ce qui revient à ne pas avoir d'explication véritable. Nous chercherons tout d'abord à analyser dans un premier temps la position de l'alternative indécidable entre les deux hypothèses. Puis nous nous efforcerons de comprendre dans un second temps les raisons pour lesquelles l'auteur refuse de trancher entre les deux hypothèses. Enfin ,dans un troisième temps, nous isolerons trois caractéristiques particulières qui peuvent faire l'objet d'une

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