philosophie

546 mots 3 pages
Il y a bien longtemps, nous raconte le Phèdre, certains hommes aimaient tellement chanter qu’ils ne prenaient plus le temps de se nourrir, et ils «moururent sans s’en apercevoir». Les Muses les changèrent en cigales, qui n’ont pas besoin de se nourrir, et chantent du matin au soir. Pareil aux cigales, celui qui exerce la philosophie doit être infatigable, en perdre le manger et l’idée de la mort.

Le dieu égyptien Theuth, inventeur de l’écriture, présenta un jour sa découverte au roi d’Égypte, afin qu’il répande dans son pays ce «remède de la mémoire et de la science». Le roi d’Égypte critiqua cette invention qui vidait la mémoire en rendant inutile tout effort, et ne produirait que faux savants sans jugement, au savoir tout livresque. La recherche philosophique, signifie ce mythe dans le Phèdre, doit être un dialogue parlé; l’écrit ne répond pas aux questions qu’on lui pose.

Selon le mythe d’Aristophane, dans Le Banquet, il existait avant trois types d’êtres humains, l’homme, la femme et l’androgyne (homme-femme). Chacun avait deux têtes, quatre bras, quatre jambes, et était rond. Punis pour avoir tenté de prendre la place des dieux, ils furent coupés en deux par la foudre de Zeus. Malheureuses, les moitiés se cherchent, et tendent à ne faire qu’un à nouveau: c’est l’origine de l’amour, qui unit hommes et femmes, ou bien amants dans la sagesse, qui se pratique à deux dans le dialogue philosophique.

2. Les idées

Le Phèdre présente l’âme humaine comme un char ailé, composé d’un cocher et de deux chevaux: l’un, excellent, tire le char vers le haut, l’autre, médiocre, le tire vers le bas. Lorsque le premier est le plus fort, l’âme devient divine, et ses ailes sont plus développées; lorsque c’est le second qui domine, l’âme reste embourbée dans le corps, et ses ailes sont anémiées. Le lieu le plus élevé que l’âme puisse atteindre, si le cocher sait dompter le mauvais cheval, c’est le lieu des idées, où sont connues la justice en soi, la beauté en soi, etc.

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