De tout temps, l'Homme a été amené a se poser des questions sur sa nature, sur sa destinée, et sur sa raison d'être. Celui ci ne peut se réduire à rester passif, ou inactif face aux désirs de ce qu'il pourrait appeler une puissance supérieure. C'est alors qu'intervient le concept de liberté : chacun voudrait pouvoir se persuader que sa vie n'appartient qu'à lui, et que ses choix ne sont gouvernés que par ses seuls désirs, sa propre volonté. Cependant, la liberté peut revêtir différentes formes : en effet, cette liberté regroupe la liberté physique, qui définit ce que l'homme peut accomplir physiquement s'il en a l'envie, et la liberté morale, qui définit ce que l'homme peut penser ou non. Cette dernière peut être considérée comme infinie, car rien ne peut nous contraindre à penser ce que l'on veut veut pas croire. Ces libertés sont indissociables, car on ne peut parler de liberté morale sans parler de liberté physique. On ne peut accomplir une action physique uniquement si notre liberté morale nous l'y autorise. Réciproquement, notre liberté morale est régie par notre liberté morale. Nous pourrions considérer la liberté comme la possibilité de choisir entre plusieurs contingences, afin de nous rendre le plus heureux possible. Ceci nous amène donc au concept de bonheur : Si cette liberté nous rend heureux, est- elle nécessaire au bonheur, ou est elle un devoir ? Ces différentes interrogations nous poussent à nous demander si la liberté est une condition obligatoire pour permettre à l'Homme d'être heureux. Vivre selon un mode de vie prédéfini, sous lequel nous ne possédons aucun contrôle ne peut pas permettre à l'Homme de se sentir libre. Le bonheur dépend de plusieurs facteurs, qui peuvent varier à tous moment. Dans l'Histoire de l'humanité, les périodes de crises et de mécontentement se sont très souvent déroulés par manque de liberté. Comment quelqu'un peut il prendre une décision, ou du moins croire avoir pris une décision, s'il sait que ce choix ne lui