Philosophie
1ère partie : « Avons-nous le droit de discuter le droit ? » ou : « A quelles conditions peut-on contester la loi ? ». « Peut-on se faire justice soi-même ? »
I-/ Les conditions du conflit. Qu’est-ce qui peut amener à désobéir ? La différence entre le légal et le légitime, c’est-à-dire entre le droit positif et le droit naturel
Le droit positif : Il dit ce qui est permis ou non. C’est la loi qui parle. Il délimite ce que les lois permettent et ce qu’elles interdisent. Il indique la borne dans les faits à ne pas franchir. Bref, le droit positif définit ce qui est légal c’est-à-dire ce qui est conforme aux lois écrites. Le droit positif repose dans son application sur la justice et sur la peur des sanctions, voire de la prison qui en découle. C’est la justice qui est chargée de la faire respecter.
Un frein nous est imposé de l’extérieur. Positif à l’origine veut dire ce qui est posé. C’est le droit qui est posé là, à côté de nous, de manière extérieure. Il est représenté par des lois existantes. Le droit positif se présente sous la forme d’une règle sociale, c’est-à-dire qui nous vient de l’extérieur, de la société, du pays. Le droit positif c’est le droit juridique. La légalité est la conformité à la loi.
Le droit naturel Il réfléchit à la manière dont il faudrait agir de manière idéale. C’est la raison qui parle. Il délimite ce que l’homme devrait faire et ce qu’il ne devrait pas faire. Il indique la borne (en idée) idéale à ne pas franchir. Bref, le droit naturel définit ce qui est légitime, c’est-à-dire ce qui est conforme à une certaine morale qu’on a en nous. Le droit naturel repose sur la raison et sur la capacité à faire la différence entre ce qui est bien et mal, même si cela n’est pas condamné par la loi. Ce frein nous est imposé de l’intérieur comme si c’était dans notre nature. La raison est dans la nature de l’homme. Le droit naturel se présente sous la forme d’une règle morale,