Philosphie: peut-on ôter à l'homme sa liberté
Les œuvres de référence s’entendent sur une même définition de la liberté. Elle désigne habituellement l’état de ce qui n’est pas soumis à une contrainte. Il s’agit d’agir librement, sans obligation. L’homme est libre dans la mesure où il peut agir spontanément, autrement dit sans y être déterminé par quelque chose de l’extérieur, par une autorité humaine ou toute autre cause1. Alors si on se base sur cette définition, que l’on prend compte du fait que la liberté est accessible, toujours à portée de main, cette liberté peut-elle nous être enlevée ? En un certain sens, non cette liberté ne peut nous être retirée. À l’aide de la théorie apprise en classe, je tenterai d’élaborer sur ma position en m’appuyant sur les propos de certains philosophes tels que Jean-Jacques Rousseau et B.F. Skinner.
Pour débuter, la conception de liberté de Rousseau n’est pas une liberté en soit, mais elle permet tout de même de «reconquérir» la liberté naturelle que nous avions bien avant que la notion de société existe. En effet, l’une des grandes citations explique bien le fond de sa pensée : «L’homme est naturellement bon, c’est la société qui le corrompt2.» Rousseau explique que lorsque l’homme est devenu civilisé, il a perdu une grande partie de sa liberté ainsi que son instinct. C’est ainsi que le Contrat Social est né, tentant de réparer les méfaits de la civilisation : il s’agit de fonder les lois et restrictions sur quelque chose qui nous rejoint tous : la raison. Ces lois viendraient donc d’une volonté générale, d’un intérêt commun et si nous y obéissons, nous obéissons indirectement à nous-mêmes. Donc malgré toutes les institutions, restriction ou loi, nous avons toujours une liberté d’action.
De plus, cette liberté est irréfutablement synonyme de responsabilité. L’homme selon Rousseau se distingue par sa perfectibilité ; il est en constante transformation pour s’adapter à son environnement. Nous sommes donc complètement conscients de