Jeff Wall, Insomnia

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PBLQ/ LA PHOTOGRAPHIE, REALITE OU FICTION?

I / LA PHOTGRAPHIE COMME REPRESENTATION DE LA REALITE

Phillipe Dubois développe trois périodes du réalisme photographique. « La photo est d’abord index. C’est ensuite seulement qu’elle peut devenir ressemblante (icône) et acquérir du sens (symbole). » Phillipe Dubois _ L’acte photographique.

La première période est celle de l’index. Ce dernier est considéré comme une trace de lumière dont le seul référent est l’objet physique. Les caractéristiques qui font que l’objet puisse s’imprimer sur le matériel sensible de la pellicule font de la photographie un témoignage. La photographie certifie que l’objet photographié a vraiment existé à partir du principe de singularité et de désignation qu’il va développer tout au long du livre.

Dans un deuxième moment, il développe le concept d’icône: la photographie comme miroir de la réalité. Pendant cette période, la photographie est strictement liée à la réalité, le photographe est vu comme un technicien. La photographie est donc interprété comme étant objective, peu sensible et surtout pas créative.

Finalement, dans un dernier moment, c’est la période du symbole: le photographe n’est plus un intermédiaire, il est interprété comme le créateur de l’image, c’est lui qui prend les décisions techniques et artistiques afin de transmettre un concept.

Du point de vue du récepteur de l’image, on peut dire qu’il va être attaché à la notion de réalité. En comprenant l’aspect physique qui permet l’enregistrement de certains objets sur un matériel sensible, il ne va pas remettre en question la fidélité de la photographie en tant qu’appareil reproducteur de la réalité qui nous entoure. Nous, comme spectateur des images photographiques, on reconnaît les objets, les espaces, les personnes qu’on voit sur les photos ; donc on arrive à croire que la photographie est une fidèle reproduction de la réalité. L’image peut être compris et interprété par nous