Phylosophie
Il peut paraître étrange de se poser cette question dans la mesure où l’Etat occupe une place importante dans la vie de tous les jours. Pourtant, contrairement à l’individu, l’état est une notion artificielle crée par l’homme à travers des accords signés avec ses semblables. De plus, l’objectif de l’Etat est de réduire la nuisibilité d’autrui sur l’individu. Or autrui n’est autre que l’ensemble des autres individus. L’Etat apparaît donc comme nécessairement un obstacle à l’épanouissement total de l’individu. Il s’agit d’une situation paradoxale où l’Etat est protecteur mais également réducteur de l’individu. Faut-il ainsi penser que l’Etat est le « geôlier » de l’individu ?
I Dans une première partie de notre développement, nous verrons l’Etat comme pacte social permettant une sécurité pour l’homme et la société en général. Pour ce faire, nous nous appuierons sur deux philosophes, Hobbes et Rousseau. L’homme ne connaît pas naturellement l’Etat. L’état de nature est un état de guerre permanent et la création de l’Etat par un pacte social permet justement de mettre fin aux violences.
II l’excès et l’abus de pouvoir de l’état fort et puissant par l’art de la rhétorique
III réciprocité entre état et individu qui se complètent mais ne s’opposent pas ( Equilibre ) Si l’Etat peut être considéré comme l’ennemi de l’individu, il convient donc de se demander ce qui pousse les hommes à vivre dans une société régit par un Etat. Pour Hobbes la nature humaine a trois caractéristiques. En effet, tous les individus sont plus ou moins égaux quant à leurs facultés. Chacun a le même espoir d’atteindre ses fins et si deux individus désirent le même bien, cette absence de supériorité les poussera à la rivalité et au conflit. Chez l’homme subsiste aussi un désir dominant, sa sécurité. En d’autre termes s’est le désir de se conserver soi-même. Il en résulte que chaque individu à une très forte crainte de mourir. L’homme