Pierre grisou
– Joseph BRIDAU : ici, mais déjà célèbre, ce vrai peintre attend son roman (La Rabouilleuse). Camarade d'atelier de Pierre Grassou, il essaie de le dissuader, puis intervient tout de même pour qu'il soit exposé au Salon.
– Pierre GRASSOU (né en 1792) : fils d'un paysan breton dévoué à la Monarchie. Il tire de sa ville d'origine, Fougères, son nom d'artiste. Puis son patronyme : Grassou de Fougères ou de Fougères tout court, quand il aura eu la Légion d'honneur et épousé la fille Vervelle. « Détestable artiste », « excellent citoyen » ; son chef d'oeuvre, au Salon de 1829 : La Toilette d'un chouan condamné à mort en 1809. Il fera en 1839 les portraits de la famille Crevel (La Cousine Bette)
– Elias (ou Eli) MAGUS : le type du marchand d'art, mi-brocanteur mi-usurier au départ, quand il tient boutique, en 1819, boulevard de Bonne-Nouvelle. Avec Pierre Grassou il opère en grand avec ses copies, en lui adultérant à bas prix près de 200 tableaux, et en montant la galerie d'Anténor Vervelle. Il aura 75 ans en 1845 dans Le Cousin Pons et régnera sur le marché de l'art, expert éclairé au