Pierre soulages
Premières réactions
Il est difficile de sélectionner une œuvre en particulier dans le travail de Pierre Soulages. En effet, dans chaque peinture, l’artiste donne une nouvelle valeur au noir. J’ai choisi ces œuvres ci car elles m’ont impressionné lorsque je les aies vues dans l’exposition. En effet, ces quatre monochromes sont exposées dans un petit couloir dont le sol est noir et entièrement tapissé de noir et sont visibles grâce à des spots éclairant légèrement chacune des peintures et à la lumière provenant du reste de l’exposition. Donc théoriquement, les tableaux étant noirs, ceux-ci devraient peu ressortir sur le fond noir sur lequel ils sont exposés. Bien au contraire, les toiles semblent briller par endroit, comme si l’artiste avait peint avec une peinture argentée. De plus sur chacune des toiles, on retrouve un aspect plutôt mat et un autre plutôt brillant ce qui permet de faire ressortir l’œuvre d’autant plus du fond noir sur lequel elle est accrochée. En voyant cette œuvre, j’ai compris ce que « sculpter la lumière » voulait dire. En effet, par définition, le noir c’est l’absence de lumière. Et ici, Soulages nous prouve le contraire. Malgré l’obscurité régnant dans la pièce, on arrive quand même à retrouver de la lumière au sein même des œuvres. Certes, ce n’est pas une lumière aussi éblouissante que si elle provenait par exemple d’un monochrome blanc, mais c’est une lumière qui m’a parue très intéressante car peu