Pixel
Dans la soirée du jeudi 5 février 2015 se jouait à l’opéra Berlioz, dans une salle pleine, un spectacle né de l’association entre Mourad Merzouki, auteur-chorégraphe, Claire Bardainne et Adrien Mondot, tous deux créateurs numériques. Cette rencontre a donné « Pixel », un ballet en 3D mettant en scène des milliers de points et une troupe de danseurs. Dans ce décor de pixels mouvant, à la frontière entre le rêve et le virtuel, se mêlent dix danseurs et une contorsionniste qui jonglent et dialoguent à la perfection. Pixel est une invitation au spectateur au rêve, à la croisée des arts. En effet, ce spectacle mêle poésie, danse (hip hop), musique et arts du cirque. Pixel traite d’un phénomène de société qui nous concerne tous : notre rapport au réel dans un monde de plus en plus virtuel. Ce spectacle qui ouvre les yeux sur les pièges du tout numérique ne manque pas de profondeur, le spectateur peut s’éloigner de la vérité ou peut de s’en rapprocher. Le virtuel dans ce spectacle est omniprésent, le spectateur peut être amené à ne savoir distinguer la réalité du virtuel. OUI : Le spectateur peut s’éloigner de la vérité avec les pixels qui représente l’illusion. Avec ce décor numérique interactif, les deux créateurs numériques font bouger les pixels et les artistes évoluent sans les voir dans cette mer de pixel. Ces pixels représentent notre société, ils isolent ou alors réunissent. Ils représentent aussi le monde numérique dans lequel nous vivons. Ce spectacle laisse au spectateur le libre court à son imagination.
NON : Le spectateur peut aussi se rapprocher de la vérité avec les danseurs qui existent vraiment contrairement au pixel. Le virtuel dans ce spectacle est omniprésent, le spectateur peut être amené à ne savoir distinguer la réalité du virtuel. On retrouve dans ce spectacle des accessoires de tous les