Plaidoyer pour l'euthanasie
Pour que l'Euthanasie soit une alternative légale en France.
INTRODUCTION
"C'est important de laisser un bon souvenir, pas un souvenir de quelqu'un souffrant dans un lit"
C'est ce que disait Marie Deroubaix aux journalistes de TF1 en 2011.
A 58 ans cette femme fut atteint d'un cancer du poumon incurable. Elle avait une vie si je puis dire parfaite, elle était ancienne styliste, écrivain et journaliste, ce qui la passionnait. Elle avait une fille qu'elle aimait, et allait être grand mère.
« Puisque je vais quitter ma fille, mon sang, qui me serre dans ses bras, et qui pleure en espérant me retenir encore.Je m'en veux de lui faire tant de peine.Je m'en veux de ne pas pouvoir jouer mon rôle jusqu'au bout, montrer l'exemple...»
Elle a envisagé toutes les possibilités lisait des tas de documents sur la chimio-thérapie. Elle ne voulait pas se substituer aux drogues médicinales, à en prendre jusqu'aux derniers instants;
« Je préfère résister aux cocktails de pilules et de rayons qui me plongeront avec certitude dans un état de maigreur absolu, me démoraliseront à souhait, m'interdiront progressivement de manger, de marcher et même de penser !».
Marie répétait sans cesse :
«Le suicide j' y ai beaucoup pensé, mais je ne veux pas. D' abord, il faut en avoir le courage. Il faut se préparer à souffrir, et je ne veux pas souffrir.»
Elle était persuadée, à juste titre, que les proches de quelqu'un qui s' est suicidé ressentent à vie une culpabilité. Le suicide était aussi à l' opposé de son combat. Son idée était qu'une loi - véritable alternative au suicide- devait être votée.
Alors, elle s'est battue pour obtenir le droit à l'Euthanasie, l'Euthanasie active en particulier, c'est à dire l'administration délibérée de substances létales, qui entrainent un arrêt cardique, mais aussi contre l'acharnement thérapeutique afin qu'un jour une loi, en France, permette aux gens qui se trouvent dans son cas de choisir leur mort.
Marie, en a fait la