J. pradel : la parque assistée par le droit, d. 2005, p 2106

635 mots 3 pages
Il est difficile de concilier la médecine et le droit, d’autant plus quand s’invite la moral et encore plus quand s’invite la religion. En ce qui concerne la mort, toutes personnes a le droit de refuser les soins qui lui sont proposés. Pour autant en France, l’euthanasie active n’est pas autorisée, contrairement au Pays-Bas. Un problème alors ce pose, l’homme a-t-il le droit de disposer de sa propre vie, et si le médecin peut en disposer. Ainsi, l’acharnement thérapeutique est considéré comme une obstination déraisonnable car au lieu de protéger la vie, elle pourrait la perdre. Les risques seraient disproportionnés par rapport au bénéfice escompté. Le code de déontologie en son article 37 rappelle « qu’en toute circonstance, le médecin doit s’efforcer de soulager les souffrances de son malade, l’assiste moralement et évite toute obstination déraisonnable dans les investigations et la thérapeutique ». Le médecin doit éviter l’abandon prématuré des soins mais aussi l’abandon tardif des soins. Il se doit de trouver un juste milieu. Ainsi cet article 37 ce voit modifier par la session extraordinaire du 22 juillet 2004 : « en toutes circonstances, le médecin doit s’efforcer de soulager les souffrances du malade, le traiter par des moyens proportionnés à son état et l’assister moralement. Il doit éviter toute obstination déraisonnable avec les investigations et la thérapeutique et peut se limiter aux seuls soins palliatifs lorsque la synthèse des éléments cliniques et para-cliniques montre que poursuivre les soins ou en entreprendre d’autres ne peut plus bénéficier au malade et aurait pour seule conséquence de le maintenir artificiellement en vie » Pourtant il est vrai que le progrès thérapeutique résulte d’un acharnement thérapeutique. L’obstination déraisonnable n’est qu’une appréciation individuelle. Elle est contestée par toute la société. Tout d’abord les citoyens « ordinaires » ont peur de mal mourir et non plus de mourir, les autorités religieuses proscrivent

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