Plan commentaire d'arret 5 juillet 1978
(Doit-on mettre la demande de dommages et intérêts de la fiancée pour le préjudice causé ou est-ce plutôt dans la procédure?)
2) Procédure :
3) Les prétentions de l’auteur de l’appel résident en une demande d’indemnisation du préjudice moral causé par la rupture des fiançailles 3 semaines avant la date prévue du mariage. Elles sont fondées sur l’article 1382 du code civil relatif à la réparation des dommages causés à autrui.
4) La Cour d’Appel de Rennes a du s’interroger sur le fait de savoir si le principe de faute énoncé à l’article 1382 du code civil s’applique pour une rupture brutale des fiançailles
5) Par un arrêt du 5 juillet 1978, la Cour d’appel de Rennes infirme la décision du tribunal de première instance en recevant la demande d’indemnisation du préjudice causé à la fiancée au vu de l’article 1382 du code civil et du principe de la rupture fautive des fiançailles. La Cour d’appel condamne le fiancé à verser à la fiancée 8.225.81 Francs de dommages et intérêts.
I/ Les conditions des fiançailles
A/ La liberté du mariage conservée
B/ Un contrat de fait
II/ Les conditions de la responsabilité de la rupture
A/ La faute par la manière de rompre
B/ La charge de la preuve (de la faute