Plan détaillé de commentaire composé sur un paragraphe de rené, de chateaubriand, (g.f. page 178) depuis « quand le soir était venu (…) » jusqu’à « (…) fait couler des larmes »
Sur un paragraphe de René, de Chateaubriand, (G.F. page 178)
Depuis « Quand le soir était venu (…) » jusqu’à « (…) fait couler des larmes »
I – De l’observation réaliste à un traitement pictural A) Identification des lieux 1- utilité de la description (insertion dans le récit) : spectacle recherché pour lui-même ou offert par hasard ? (cf. 1e phrase) 2- des endroits reconnaissables par tous 3- un certain réalisme B) Un tableau 1- le sujet, les formes 2- les plans, la perspective 3- les couleurs 4- la lumière, les valeurs C) une touche impressionniste avant la lettre? Sfumato et brumes : penser à Turner avant Monet.
Transition : un traitement peu banal . Paysage = support ou tremplin pour réflexions ou transfiguration.
II – Les lieux sont matière à réaction et réflexion A) Les sensations 1- sensations décrites dans leur immédiateté : au fur et à mesure de la promenade 2- les contrastes observés : lumière/nuit, dedans/dehors, foule/ lui tout seul, joies/ peines, chaud / froid, actions / réflexion 3- transition avec le II B : le paysage décrit ne l’est pas seulement pour lui-même ; c’est la base de réflexions, métaphores ou symboles B) Les pensées 1- sous forme antithétique aussi : René se pose, se construit (ou se détruit) en contraste avec le reste du monde. 2- un manque crucial et omniprésent et le sentiment de solitude C) Les sentiments (négatifs) : le spleen et le vague des passions 1- un être perdu (labyrinthe) 2- la peur qui s’ensuit (non dite mais présente) 3- le spleen bien romantique qui donne à René : un air de Calimero avec son « je » plaintif omniprésent (les larmes sont dites avant les joies).
Transition : triste constat d’échec ? ou une possible revanche par dépassement ?
III – La transfiguration : ce que ne peut réaliser le héros, l’auteur s’en charge A) Une métamorphose par le regard 1- voir le monde en beau ; coucher de soleil et