I- Une structuration argumentative qui appuie la détermination de l’auteur a) Une certaine stratégie dans l’argumentation pour persuader

-Nous pouvons voir ici que cette poésie est un instrument de dénonciation ; l’auteur met alors en place des visées argumentatives. On peut alors parler de réquisitoire car Victor Hugo accuse les fautes des hommes.
- L’auteur se sert d’un raisonnement inductif puisqu’il développe sa thèse du plus particulier au plus général, il cherche avant tout à émouvoir en faisant appelle aux sentiments. Ainsi le poète hyperbolise la souffrance des enfants par des termes forts afin qu’on les plaigne.
-Pour appuyer ses arguments, Victor Hugo à recourt au fait dans Mélancholia, il dénonce ainsi le travail perpétuel et inhumain des enfants dans les mines. Mais il s’appui également sur des arguments d’autorité en faisant référence au vers 22 à Apollon et Voltaire. Par cette argument, il ironise la visée du travail qui ferait « d’apollon un bossu, de Voltaire un crétin !»
-Victor Hugo vient toucher le lecteur dans ses sentiments en le sensibilisant sur la jeunesse et sa fragilité mais aussi dans ses sentiments chrétiens : « Petits comme nous sommes, Notre père, voyez ce que nous font les hommes !»
- Toutes ces idées correspondent bien à la persuasion. On va d’ailleurs voir ensuite des c hamps lexicaux, des procédés de ponctuation et des procédés rhétoriques qui sont familiers à cette persuasion. b) Victor Hugo manie l’éloquence afin de capter l’attention du lecteur
- L’auteur impose une rythmique à son réquisitoire en utilisant l’anaphore rhétorique aux vers 2 et 3, 4 et 5, 24 et 25 et enfin 30 et 31 : « Maudit comme le vice où l’on s’abâtardit,
Maudit comme l’opprobre et comme le blasphème ! »
L'anaphore est donc la figure de style dominante de ce texte, on peut penser qu'elle renforce le discours de Victor Hugo, elle lui donne plus d'énergie et de conviction.

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