Plan détaillé "les pratiques thérapeutiques de la folie au xixème siècle."
Dés la Renaissance, les médecins Jean Wier et Juan Luis Vives s'insurgent contre la pratique du bûcher pour les fous. Ils estiment que ces derniers doivent être traités avec bienveillance et qu'il y a espoir de guérison. Aujourd’hui la folie est définie comme un spectre de comportements caractérisés par des degrés mentaux et comportementaux anormaux. Tout au long de l’histoire, on lui attribue un bon nombreux d’explications : fatalité causée par la naissance, possession, don ou malédiction divine. Mais c’est à la fin du XVIIIème siècle et surtout au cours du XIXème siècle que la folie prend le statut de « maladie ». Pendant cette période, on constate un bon nombreux de changements envers les personnes dîtes « folles », « aliénées » puis « malades ». En effet, l’amélioration des conditions de vies de ces derniers entraînent la création de nouvelles pratiques thérapeutiques comme la psychiatrie ou encore l’hypnose. Mais c’est principalement à la fin du XIXème siècle que les prémices d’une réelle révolution se dessinent à travers le dialogue psychanalytique établi par Sigmund Freud. Néanmoins, malgré cette évolution on remarque également la continuité de traitements barbares. C’est pourquoi on peut se demander, dans quelles mesures le XIXème oscille-t-il entre le poids de pratiques thérapeutiques archaïques et une importante évolution annonçant les prémices d’une future révolution dans le traitement de la folie ?
A la lumière de ces éléments, il semble intéressant de montrer dans un premier que l’évolution des conditions de vie des personnes atteintes entraîne une amélioration des pratiques thérapeutiques puis dans un deuxième temps de mettre en évidence le poids d’un archaïsme important tout au long du siècle. Et pour finir, les prémices d’une révolution à travers le rejet des traitements chirurgicaux et surtout le dialogue : la psychanalyse.
I/ Une évolution des conditions de vie des personnes