Plan détaillé
Lettre d’Avit, évêque de Vienne, au roi Clovis

I – Les félicitations de l'évêque de Vienne pour la conversion du roi Clovis

A – La mission d’évangélisation confiée au roi
La plupart des hommes, au lieu de rechercher une croyance saine, s’ils sont exhortés par leurs prêtres ou conseillés par leurs amis d’abandonner leurs erreurs, se contentent d’opposer la coutume de leur nation, les rites pratiqués par leurs ancêtres. Désormais, des excuses de ce genre ne peuvent plus être admises.

Avit enjoint le roi des Franc à poursuivre le travail d’évangélisation amorcé avec ce baptême qui fait de Clovis le champion de l’Eglise catholique contre le paganisme et les hérétiques ariens qui la menacent.
Il faut ainsi rappeler que Vienne se trouve en territoire Burgonde, où l’on applique le principe « cujus regio ejus religio ».

B – La naissance d’une nouvelle dynastie, catholique
De toute votre antique généalogie, vous n’avez rien voulu conserver que votre noblesse et vous avez voulu que votre descendance fît commencer à vous toutes les gloires qui ornent une haute naissance. Vous avez, parmi vos ancêtres, des gens qui ont fait de bonnes choses ; vous avez voulu en faire de meilleures encore. Vous avez acquitté la dette de vos ancêtres qui ont régné dans le siècle et, en même temps, vous avez pris des dispositions pour que vos descendants puissent régner dans le ciel.

Pour Avit, cette conversion au catholicisme marque la naissance d’une nouvelle dynastie (mérovingiens qui succèdent aux Francs Saliens).
L’évêque conçoit le baptême de Clovis comme une forme de rachat pour le paganisme de ses ancêtres et l’en félicite en l’exhortant d’aller plus loin encore (évangélisation).
La dernière phrase fait échos au principe de droit divin qui veut que le roi tienne son pouvoir de Dieu, ainsi les descendants de Clovis régneront avec l’assistance du pouvoir spirituel.

II - Clovis, Champion et fervent défenseur de l’Eglise romaine

A - Un