Les villes et le développement durable.

1) L’explosion urbaine

Un habitant sur deux vit dans l’une des 32 000 agglomérations (définition à savoir)de plus de 10000 habitants . Les taux d’urbanisation sont supérieurs dans les pays développés (76%). On compte 430 villes de plus d’un million d’habitants et 29 de plus de 10 millions d’habitants. Cette croissance de la population urbaine est due à la croissance démographique, à l’exode rural, à l’urbanisation d’anciens villages. Les autres grandes évolutions urbaines sont l’étalement urbain et la périurbanisation (définition à retenir). Les villes et leurs banlieues ne cessent de s’agrandir. Il est difficile d’en définir les limites. Cet étalement urbain est néfaste sur le plan environnemental ( aménagements couteux, consomme des terres cultivables ou les forêts). La concentration des hommes, des activités économiques et des fonctions de commandement ont transformé les villes en métropoles.

2) L’augmentation des contrastes urbains. La croissance incontrolée, les violences, les nuisances environnementales ont créé des fractures urbaines. Exemples : - Caracas, la ville la plus violente :taux de criminalité 60 fois plus fort que Paris - 6% de la pop. des pays riches vit dans 1 logement précaire (78% dans les autres pays) - 100000 SDF à Los Angeles, 200000 à Delhi L’exclusion urbaine est de plus en plus visible : fermeture de certains quartiers, services de base pas accessible à tous les habitants, création de ghettos…

Les villes-centres sont en mutation : travaux de rénovation, gentrification et spéculation immobilière chassent les plus modestes des centres vers la périphérie (même si la pauvreté n’est pas absente des centres) De plus en plus de quartiers sont cloisonnés en fonction de l’origine sociale ou ethnique de leurs habitants. Dans le sud, les bidonvilles s’étendent.

3) La croissance des mobilités La ville est d’abord l’espace de