pollution
La situation géographique de l'agglomération lyonnaise contribue à faire de Lyon une ville avec une atmosphère vulnérable. En effet, Lyon se situe à l’intérieur d’un couloir formé par le massif central à l’ouest et les Alpes à l’est, impliquant des vents dominants orientés sud-nord ou nord-sud.
Plus localement, les circulations d’air sont influencées par la présence du Rhône et de la Saône et de nombreux reliefs (collines de la Croix-Rousse, de Fourvière, de Sainte-Foy...).
La région lyonnaise est également souvent le siège en hiver d'inversion de température (température plus importante en altitude qu'en plaine) qui bloquent les polluants à faible altitude sous un « couvercle » d’air chaud, ce qui favorise les périodes de pollution atmosphérique notamment en hiver. Cette situation peut avoir pour effet de limiter l’évacuation des polluants issus de la circulation automobile ou de l’industrie (« couloir » de la chimie notamment). Air Rhône Alpes
Etant donné cette situation géographique et climatique de l’agglomération, la lutte contre la pollution atmosphérique est, depuis 1959, au cœur des préoccupations de la municipalité lyonnaise.
Dès 1961, le Bureau d’Hygiène de la Ville de Lyon et l’Association pour la Prévention de la Pollution Atmosphérique (APPA) ont mis en place un réseau de surveillance de la qualité de l’air. Parallèlement à ce réseau, en 1963, un réseau centré autour de la centrale thermique de Loire-sur-Rhône a été mis en place par EDF et, en 1975, un troisième réseau de surveillance (ALPOLAIR) a été développé par les industriels sur la zone sud de Lyon.
Ensuite c’est l’association Air Rhône-Alpes de surveillance de la qualité de l’air atmosphérique de la Région-Alpes (anciennement Coparly) qui informe de la qualité de l’air