Le livre se présente comme le journal qu'un condamné à mort écrit durant les vingt-quatre dernières heures de son existence et où il relate ce qu'il a vécu depuis le début de son procès jusqu'au moment de son exécution soit environ six semaines de sa vie. Ce récit, long monologue intérieur, est entrecoupé de réflexions angoissées et de souvenirs de son autre vie, la vie d’avant. Le lecteur ne connaît ni le nom de cet homme, ni ce qu’il a fait pour être condamné (il existe quelques vagues indications qui laisseraient croire qu’il a tué un homme) : l’œuvre se présente comme un témoignage brut, à la fois sur l’angoisse du condamné à mort et ses dernières pensées, les souffrances quotidiennes morales et physiques qu’il subit et sur les conditions de vie des prisonniers, par exemple dans la scène du ferrage des forçats. Il exprime ses sentiments sur sa vie antérieure et ses états d’âme… CHAPITRE1 Depuis cinq semaines, un jeune prisonnier vit constamment avec l’idée de la mort. Il est doublement enfermé. Physiquement, il est captif dans une cellule à Bicêtre. Moralement, il est prisonnier d’une seule idée : condamné à mort. Il se trouve dans l’impossibilité de penser à autre chose. CHAPITRE2 De sa cellule, le narrateur se souvient de son procès et de sa condamnation à mort. Il relate les circonstances de son procès et sa réaction au verdict fatal. CHAPITRE3 Le condamné semble accepter ce verdict. Il ne regrette pas trop de choses dan,s cette vie où tous les hommes sont des condamnés en sursis. Peu importe ce qui lui arrive. CHAPITRE4 Le condamné est transféré à Bicêtre. Il décrit brièvement cette hideuse prison. CHAPITRE5 Le narrateur nous parle de son arrivée à la prison. Il a réussi à améliorer ses conditions de prisonnier grâce à sa docilité et à quelques mots de latin. Il nous parle ensuite de l’argot pratiqué en prison. CHAPITRE6 Dans un monologue intérieur, le prisonnier nous dévoile sa décision de se mettre à écrire. D’abord,