Lecture analytique n°1 : portrait de Renée, chapitre III, de « Cette folle de Renée » à « de savoir et de sentir » Introduction : Extrait situé au cœur du chapitre 3, nous sommes face à un portrait de l’héroïne. Nous nous demanderons ce que révèle ce portait sur le personnage. Ainsi nous étudierons tout d’abord la construction du portrait, puis nous verrons en quoi ce portrait est naturaliste. I. La construction du portrait Unité du portrait reflétée par la mise en page : un seul paragraphe. Mais l’extrait est encadré par 2 évocations de Renée, véritable reine du nouveau Paris. 1) 1ère évocation de « cette folle de Renée » à « la moins analysable des femmes » Point de vue externe pour évoquer Renée -> « Cette folle de Renée » ->point de vue de Paris, formule tout faite donc sens des mots assez faible. Monde parisien très partiellement sensible au dérèglement moral de Renée : ce monde d’apparence ne peut que sentir un malaise sans le discerner complètement et encore moins le comprendre. Le peuple est avant tout envieux de la place de Renée dans le monde, notamment parce que son ascension fut fulgurante et inexplicable « qui était apparue une nuit » -> rapidité de l’apparition de Renée dans le monde -> comparaison « comme la fée excentrique des voluptés mondaines » ->, donc sur son aisance à évoluer dans ce monde 2)2eme évocation de « jetée dans le monde du 2nd empire » à « de savoir et de sentir » Cette fois-ci, point de vue omniscient Image de l’héroïne beaucoup moins positive, elle a perdu toute sa magie, toute l’aura qui la rendait hors du commun. Elle est maintenant une femme « jetée dans le monde du Second Empire », elle est devenue une victime de ce monde qui ne peut que le subir. Renée, victime confirmé par le verbe « elle se livra » et par les verbes au passif. ->Ici Renée ne fais plus envie mais pitié, sa place dorée dans le nouveau Paris est la conséquence d’un meurtre puisqu’elle dit qu’elle « réussit enfin à