La rome sous divers empires
« Il y a des larmes qui ne cessent jamais de couler,
Des vides qui ne se comblent pas,
Des souvenirs qui rien n’efface et des personnes qu’on ne remplace jamais. »
Il puisait dans la boîte en bois sculptée, des cartes postales, des lettres, des enveloppes jaunies par le temps. Toutes écrites avec une plume dont l’encre faisait parfois des tâches sur le papier.
Il avait trouvé l’objet dans l’armoire de sa mère.
Son métier lui faisait aimer les objets de toutes sortes et il en était fier.
Installé à la lisière d’un village connu pour ses traditions ancestrales, il était le seul de la région. Sa réputation d’expert n’était plus à faire.
Lors de sa trouvaille, il s’attarda sur une photographie.
Elles étaient là, toutes ensembles. Les unes à côté des autres. Pas un sourire, pas une expression. Toutes vêtues de couleurs vives. Elles se démarquaient toutes de par leurs Habits, leurs âges, leurs positions sur le cliché, datant des années 1970.
Elles faisaient un arc de cercle autour d’un berceau de dentelles. On pouvait voir leurs visages rivés sur cet enfant si bien habillé, tout de blanc vêtu.
Que fêtait-on ?
Le décor de la photo était sobre. Derrière ces femmes, une tapisserie à fleurs marron ou bordeaux. Un guéridon près de la porte, avec une lampe à l’abat-jour festonné, de couleur bleue. A côté, le début d’un buffet antique sculpté de manière artisanal mais dont les coups de ciseaux donnaient tout son charme à ce meuble imposant. L’artisan avait été fin et précis. On apercevait deux portes et le début d’une troisième. Les poignées étaient en fer forgé, ciselées au milieu et une clé dans une serrure.
Sur le dessus du meuble, posait sur un trépied, une assiette en porcelaine.
Alors quelque chose attira son attention.
L’antiquaire pris sa loupe et regarda de près.
Le dessin était un peu passé mais il reconnut son arrière-grand-mère. Oui, c’était bien elle, peinte au fond de ce plat. Un chef d’œuvre.
Il