Pour bien agir, est-il suffisant d’obéir aux lois ?
Le concept du bien a comme défaut une grande ambigüité. En effet, comme définit par Kant, celui-ci peut définir plusieurs types de «bien». Le bien moral, l’agréable, le bonheur, l’avantageux, le convenable ou bien la valeur. En conséquent, ce concept peut être trompeur s’il est employé seul ou s’il est mal définit. Rappelons-nous que dans une société tout le monde ne pense pas de la même façon. De ce point de vue, le terme de bien sera donc interprété d’une manière différente dépendant de l’individu qui juge l’acte. Prenons en exemple un homme qui vole du pain pour ses enfants parce qu’il n’a pas assez d’argent pour les nourrir. Certains estimerons cet acte comme bien, jugeant la raison valable, tandis que d’autres dénonceront ce geste. C’est pourquoi il faut bien définir qu’est-ce que le bien avant d’analyser n’importe quelle situation ou question.
Dans ce même ordre d’idée, il faut comprendre qu’il y a plus d’un gouvernement et que chacun d’entre eux ne peuvent établir des lois sur tous. Les lois changent selon les pays, les villes et parfois même les quartiers. Ainsi, le concept de bien agir changerait, comme les lois, selon la place où une personne se trouve. De ce fait, une personne peut bien agir sans que son geste ne soit nécessairement régie par une loi. Par exemple, la loi n’impose pas d’aider une personne âgée à traverser une rue mais ce geste est considéré comme bien. On peut donc bien