Pour la fusion entre bell et télus
Il y a quelques années, BCE et Telus ont essayé de fusionner. La manœuvre a été rejetée par le Bureau de la concurrence parce qu’il n’y aurait pas eu assez de concurrents sur le marché de la téléphonie. La nouvelle entité qui en aurait été issue aurait été en mesure de contrôler abusivement ses prix. Actuellement, avec moins de barrières à l’entrée de l’industrie de la télécommunication, plusieurs nouveaux compétiteurs arrivent sur le marché et s’accaparent les parts de BCE et de Telus.
Pour assurer un débat de fonds sur les effets d’une alliance ou d’une fusion, nous considérerons la fusion légalement possible entre Bell et Telus. ???
1. Une alliance, est avant tout, une intégration d’ activités et de ressources définies, de deux ou plusieurs entreprises en vue de faciliter l’atteinte des objectifs communs. Le mode de partage des bénéfices, des mises de fonds et des fonctions respectives sont établis au préalable. Une alliance, est un partenariat qui, assure sa pérennité lorsqu’il est en présence de trois principes fondamentaux : l’alignement d’intérêts. Chacune des entreprises en partenariat a quelque chose à gagner.
2. Des capacités financières similaires. Chacune a la capacité de faire face aux obligations et aux aléas du projet.
3. Un lien de confiance. Un partage de connaissance et d’expertise peu s’avérer audacieux au terme de l’alliance surtout si les deux entreprises sont en concurrence dans le même secteur d’activités.
Une alliance est définie contractuellement et comporte des modalités de dissolution ou liquidation. Elle n’a ainsi pas le concept de permanence relié à l’entreprise qui serait issue d’une fusion.
Des entreprises opteraient pour une alliance pour des raisons de rentabilité et d’efficience ciblées.
Alors qu’une fusion est une opération de deux ou plusieurs entreprises qui décident de réunir leur patrimoine et de mettre en commun l’ensemble de leurs activités. Elles se confondent pour former une