On ne fait jamais un choix tout en espérant qu’il nous rende malheureux ni aujourd’hui, ni demain. Nous souhaitons donc tous être heureux. Puis, chacun à sa propre façon pour y arriver. Cependant une question se pose : Faut-il se fier davantage à ses passions ou à sa raison pour trouver le bonheur ? Par passions, on parle des affections de l’âme résultant de l’action du corps. Puis, la raison est considérée comme une faculté propre de l’esprit humain. Donc, elle nous permet de fixer de critères de vérité et d’erreur, de discerner le bien ou le mal, mais aussi de mettre en œuvre des moyens en vue d’une fin donnée. Ensuite, le bonheur est un état de satisfaction parfaite de contentement du corps, du cœur et de l’esprit. La question releve plusieurs positions, mais dans ce texte nous allons plus nous concentre sur celles des cyrénaïques et Épicure. Les premiers soutiennent qu’il faut bien se fier davantage à ses passions pour trouver le bonheur. Puis, Épicure nous fait comprendre que pour être heureux, il faut être raisonnable. Pouvons-nous être heureux sans passions ? Quand on cherche le bonheur allons-nous nécessairement à l’encontre de la raison ? En adoptant la première position, nous ouvre la porte à l’excès et on va jusqu'à l’encontre de notre but recherché. Alors qu’en adoptant la deuxième, nous possédons déjà la clé du bonheur.

De leur côté, les cyrénaïques sont convaincus qu’on ne peut être heureux sans passions. « Il faut vivre chaque moment de notre vie le plus intensément en cherchant le plaisir partout». Ensuite, ils soutiennent que la valeur du plaisir est indépendante des moyens par lesquels on l’atteint. Donc, pour eux, tous les plaisirs sont bons. Également, ils sont persuadés que la recherche du bonheur ne consiste pas à suivre sa raison, mais bien à satisfaire ses désirs. Et c’est pour cela que nous devons profiter de chaque moment de notre vie en cherchant le plaisir en tout. Les cyrénaïques s’opposent à Épicure en disant que les plaisirs et