Pourquoi rit-on?
Tous les documents s’accordent sur le fait que le rire est le propre de l’homme. C’est même ce qui caractérise le passage de «l’hominien à l’homme» (document 1), et ce qui le définit: «l’homme est un animal qui sait rire» (document 2). Le rire n’est pratiqué et déclenché que par l’homme, qui est aussi décrit comme «un animal qui fait rire» (document 2). Dans les documents 2, 3 et 4, l’homme apparaît à la fois comme sujet et comme objet du rire. Il est celui qui rit et celui dont on rit. Un sketch comique dénonce les travers des hommes, le «spectacle» mis en scène par Milon s’exerce aux dépens de son hôte Lucius. Le rire est défini de façon très différente dans les documents 1 et 2, qui adoptent des perspectives opposées. Dans le premier, l’homme est le sujet du rire: c’est sur son caractère émotionnel, primitif et joyeux que Rubinstein met l’accent. On retrouve d’ailleurs cet aspect du rire dans les documents 3 (lignes 21-22) et 4 (lignes 52-53) qui décrivent les manifestations nerveuses et physiques des spectateurs qui s’abandonnent au rire. Le document 2 met