Pourquoi réécrire ce qui existe déjà ?
Problématique : Pourquoi réécrire ce qui existe déjà ?
idées brouillon :
4ème séquence : « tout livre pousse sur d’autres livres. » citation extraite de Préférences de Julien Gracq (1961)
Tout livre pousse sur d’autres livres, et peut-être que le génie n’est pas autre chose qu’un apport de bactéries particulières, une chimie individuelle délicate, au moyen de laquelle un esprit neuf absorbe, transforme, et finalement restitue sous une forme inédite non pas le monde brut, mais plutôt l’énorme matière littéraire qui préexiste à lui.
En gros : rien ne se perd rien ne se crée tout se transforme… et ca vaut aussi pour les livres -> la preuve les réécritures.
Pourquoi réécrire ? « lire et se lire pour écrire. »
Des histoires sans fin...
Une œuvre est rarement une pure création littéraire. Etudier les réécritures consiste à examiner les procédés qui ont permis de transformer un récit original.
La réécriture est une activité artistique bien plus courante qu'on ne peut l'imaginer. Le plus souvent, l'œuvre d'un écrivain résulte d'une élaboration qui puise sa matière première dans la vie, comme dans les œuvres, qui l'ont précédée. Plus qu'un créateur, l'artiste est donc un recréateur. Borges, non sans humour, affirme dans un recueil de nouvelles (Le Rapport de Brodie) "que les hommes au cours des âges ont toujours répété deux histoires : celle d'un navire perdu qui cherche à travers les flots méditerranéens une île bien aimée, et celle d'un dieu qui se fait crucifier sur le Golgotha".
Un texte aux mille facettes
L'étude des réécritures suppose d'abord que l'on s'intéresse aux différents stades de composition d'un texte, allant des carnets d'observation et autres brouillons aux ultimes versions. Par ailleurs, il s'agit d'aborder des œuvres qui, à travers les siècles, ont connu de multiples variantes (Faust, Dom Juan). Quant au cinéma, ayany trouvé dans la littérature un vivier inépuisable, il s'étudie aussi comme un